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  • Photo du rédacteurMES PETITES ASTUCES FEERIQUES

Témoignage et soutient aux parents rencontrant des difficultés ❤

Dernière mise à jour : 26 août 2020

À tous les mamans, les papas et les parents qui sont à bout avec leurs bébés ou avec leurs enfants.


Sachez que vous n'êtes pas des mauvais parents pour autant, chacun a le droit de craquer mais surtout parler et ne vous isolez pas.

Prenez l'air ou changez de pièces si vous n'y arrivez plus. Ne commettez pas l'irréparable car à bout de nerf, un geste peut aller si vite.


On rencontre trop de craintes par rapport aux jugements des gens, mais il ne faut pas en avoir peur ni honte.


Pourquoi je dis tout cela, car je l'ai vécu. Je ne pensais pas être capable d'un tel courage et d'avoir un tel sang-froid face à cette épreuve.


Loukas faisait ses nuits dès sa naissance puis le jour de ses 15 jours, il s'est mis à hurler sans que je comprenne ce qui se passait, il était rouge écarlate. Puis, les jours, les mois ont passé et il pleurait non-stop, il dormait 4 h par jour par intermittence, nous ne pouvions le prendre dans les bras comme nous le voulions. Il devait être dans son transat dans une certaine position pour ne pas souffrir.


J'ai senti qu'il y avait un problème avec mon petit cœur et nous avons dû nous battre pour faire entendre raison sur son mal-être.


Nous étions seuls face au corps médical, seuls face à notre peur, seuls face à la douleur de bébé.


J'ai failli craquer plusieurs fois, mais heureusement que j'étais bien entouré par mes amis et ma famille.


Oui, j'ai dû appeler mes parents plusieurs fois en pleine nuit, car je n'arrivais plus à l'entendre pleurer ainsi, je ne dormais pas et je veillais sur lui.


Il a été si courageux ❤


La nuit où tout cela a commencé, mon médecin traitant m'a répondu, je ne suis pas à ta disposition. Bien entendu, je n'ai plus jamais été le consulter.


Hôpitaux, cliniques privées, docteurs, pédiatres et spécialistes ont défilés dans notre vie. Près de chez nous ou plus loin, nous voulions trouver une solution pour lui.


Il a changé 10 fois de lait au moins, avec traitement, sans traitement...


Il a subi une fibroscopie à ses 4 mois, un moment horrible pour tout parent de voir son bébé se débattre et hurler ainsi, des examens à tout-va...


Les avis divergeaient : il est allergique au lait de vache, non aux protéines de lait, non il fait un reflux œsophagien non il fait des coliques, non il a des reflux gastriques, non il a peur du noir, non c'est le lait qui ne convient pas, non il fait des constipations chroniques.....et j'en passe. C'était horrible de ne pas savoir et de tous les écouter à se renvoyer la balle.


Mais cette phrase que je ne pouvais entendre : c'est un bébé, il prend ses marques et il était bien au chaud dans votre ventre. Oui et ?


Loukas grandissait et prenait du poids normalement, étonnamment il était en avance sur l'apprentissage de la posture, des gestes, mais surtout, il a connu bien des problèmes dès le début de sa vie.


Chacun posé son diagnostic différent. J'ai fait des recherches, j'ai posé une tonne de questions, j'ai consulté des dizaines de forums à la recherche de ce qui pouvait provoquer tout cela. Puis, ce qui correspondait le plus c'était de 'l'aérophagie". Il était rempli de gaz. Je le mettais dans une sorte de position assise pour lui faire prendre son bibi, ça le soulagé un peu, mais pas autant que je l'espérais.

Je devais lui faire des massages à répétitions, lui replier les jambes sur lui-même pour qu'il expulse tous ses gaz.


Il a commencé à manger normalement à 15 mois, 15 mois horribles pour lui comme pour nous.


C'est votre deuxième pourtant, me disait-on au début : oui en effet, mais je n'ai pas connu cela avec Jade et bien heureusement pour elle.


Au final, nous avons trouvé le bon traitement et le bon lait pour lui.

NOUS et pas les spécialistes.


J'ai tellement de choses à dire, mais je n'ai pas la force de replonger dans tout cela, j'avais besoin de poser des mots sur ces maux.


Jade était si malheureuse de voir son petit-frère dans cet état et elle me répétait : "Maman, je veux bien souffrir à sa place, pour qu'il puisse se reposer un peu". "Je ne peux rien faire pour lui maman, je suis si triste." Ses mots résonnent encore dans ma tête. Nous étions impuissants, mais nous nous sommes battus pour qu'il aille mieux et qu'il ne souffre plus.


Maintenant, notre petit bonhomme va avoir 5 ans en décembre, il n'a aucun souvenir de tout cela. Il est épanoui, mais a des restrictions alimentaires pour éviter toute crise.


Si vous rencontrez des problèmes et que vous voulez en parler, je serais à votre écoute sans jugements et en toute bienveillance.


Il est plus facile parfois de se confier à un inconnu qu'à son entourage.


Je remercie mille fois ceux qui ont été là pour nous ❤



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